Une réponse à La Tunisie grondait, et MAM volait aux frais du clan Ben Ali

  • PROVOLA dit :

    LES GRENADES A MARIE

    Notre Ministre des Affaires étrangères Alliot-Marie est le symbole des connivences de notre Patrie des Droits de l’homme avec les dictatures en tous genres, réduite à une simple entreprise de magouilles à la petite semaine.

    Michèle l’élue du peuple, mais plus encore de sa caste, a accepté rien moins que la fourniture de grenades lacrymogènes à la Tunisie en plein mouvement de contestation. Le premier ministre Fillon est revenu sur l’affaire de ces grenades bloquées à l’aéroport de Roissy avant leur embarquement pour Tunis, il a reconnu que le gouvernement avait dans un premier temps autorisé cette livraison . Un autre livraison avait eu lieu en novembre dernier.

    Cette révélation met à nouveau Alliot-Marie sous le feu des projecteurs car la Ministre avait expliqué le 25 janvier que la coopération policière entre la Tunisie et la France s’effectuait uniquement dans le cadre d’interpol. Le fait de livrer des grenades et du matériel de police n’entre pas dans ce cadre bien précis, il s’agissait donc bien d’un mensonge.

    Madame Alliot Marie n’est pas à une contradiction près, elle nous expliquait en pleine bourrasque tunisienne que la France assurerait une aide policière à base de nos robocops de CRS pour contrôler le mouvement de révolte. On sait aujourd’hui que ces déclarations faites à l’Assemblée nationale l’ont été alors que la Ministre revenait tout bonnement d’un séjour d’agrément en Tunisie durant les fêtes de fin d’année, aux frais d’un pote de Ben Ali.

    Tout cela ne la choque pas, assurément Alliot Marie est au dessus de la mêlée et au dessus des nuages de l’arrogance. C’est qu’elle vient de loin notre Ministre, fille de député, elle a de qui tenir, elle fait ses premières études à Neuilly sur Seine, d’ailleurs pour réussir en France il faut venir de Neuilly, mariée en deuxième noce à un autre député, Patrick Ollier, actuel Ministre auprès du Premier Ministre, chargé des relations avec le Parlement.

    Elle étudie le droit et durant sa formation se rapproche de son professeur Michel Alliot alors directeur de cabinet d’Edgar Faure, Ministre de l’Education Nationale. Elle l’épouse en première noce. Elle n’épouse que des Ministres, ça permet de devenir Ministre.

    En 1972, comme par hasard, elle est nommée comme conseillère technique auprès du Ministre Edgar Faure alors Minisre des affaires sociales, puis de Jean Pierre Soisson Secrétaire d’Etat aux universités. Puis chargée de mission auprès de Bernard Stasi, Ministre des départements et Territoires d’outre mer, puis du Secrétaire d’Etat au tourisme Ducray en 1974; puis directrice de Saunier Seïté Ministre des Universités.

    Suppléante pour son père, député des Pyrénées Atlantiques de 1978 à 1981, elle prend la place du pater aux législatives de 1986. Elle entre au gouvernement de Chirac comme Secrétaire d’Etat à l’enseignement. Elle est réélue en 1988, 1993, 1995, 1997, 2002, 2007. Trop occupée à ses taches ministérielles, elle ne siège pratiquement jamais à l’Assemblée où le sbire Daniel Poulou occupe sa place.

    Ministre de la jeunesse et des sports sous Balladur, Ministre de la Défense sous Raffarin, Ministre de l’Intérieur sous Fillon 1, puis Ministre des Affaires étrangères sous Fillon 2.

    Alliot-Marie a tout fait, en partant de Ministre, ça permet de na pas se disperser, à de menues préoccupations, du genre se renseigner sur le titre du propriété du jet qui vous emmène en vacances au bord d’une piscine trop chlorée, et dans le grand bain de la faute de goût.

    Alliot-Marie a trop de casseroles, à avoir trop astiqué les cuivres de la République. Elle termine son parcours à la Ben Ali, avec des grenades aux fesses.